Les médecins médiévaux devaient acquérir un éventail de compétences, notamment une capacité à lire des textes latins, une connaissance pratique des humeurs corporelles et une compréhension des rudiments de la circulation sanguine.
Outil du métier
Un manuscrit maintenant à la Bibliothèque nationale d’Écosse appartenait probablement à un médecin qui voulait calculer les phases de la lune et les positions sidérales avant de couper la veine d’un patient. Pour traiter une maladie des pieds, un médecin consulterait le ciel nocturne concernant la position des Poissons. Le calcul des positions célestes et de l’heure, du lieu et de la manière appropriés pour inciser la veine du patient, nécessiterait l’interprétation de divers tableaux dans le manuscrit. Savoir comment lire un tel manuscrit et ses diagrammes complexes, impressione grandement le patient. Jusqu’à établir une différence de pouvoir et de connaissances entre le médecin et le patient.
Connaissance portable
Un type de manuscrit dans lequel on peut trouver ces diagrammes, est appelé livre de chauve-souris. Comme le montrent les photographies de cet article, les livres de chauves-souris sont constitués de feuilles de parchemin pliées en compartiments, comme des cartes routières qui doivent être dépliées pour être lues. Chaque feuille rectangulaire a une languette sur un bord, et ces languettes sont rassemblées avec des points de sorte que les feuilles puissent être liées ensemble. Ils sont conçus pour être suspendus à une ceinture pour la portabilité.
Le manuscrit avait effectivement aidé le chirurgien dans ses calculs. Mais en même temps, il lui a servi à faire sa démonstration. À l’image de la blouse blanche et le stéthoscope de nos jours.
